Techniques mixtes
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Visages et paysages témoignent également tant par la densité de la matière que par la couleur, le travail sur et dans le temps.
Il a fait toutes les écoles, les institutions, alors qu'il est actuellement professeur dans un lycée strasbourgeois.
Né durant la dernière guerre à Paris, d'une grande famille juive de 12 enfants, il a très peu connu son père marocain et sa mère algérienne. Recueilli dans les Pyrénées, il veut partir vers l'âge de 10 ans vivre avec les loups au canada. En gardant les vaches il écrit, lit, ramasse des objets qui l'intriguent. Ses parents adoptifs ne savent pas très bien vers où l'orienter, attendant toujours les vrais parents qui pouvaient un jour le reprendre. Ils ne vinrent jamais et il se retrouve dans un centre d'apprentissage, comme élève charpentier.
Malgré de nombreux problèmes, il y obtient le C.A.P. C'est alors que les grandes périodes d'incertitude le traversent pour le conduire à d'incessants vagabondages que l'armée ne stabilisera jamais. Il ne veut être classé, ni répertorié dans les mouvements post soixante-huitards. Souvent leader et constructeur dans le jeune espoir révolutionnaire, il rôde autour du monde de l'art, du théâtre, de la peinture et de l'écriture principalement.
Il vit alors de petits boulots et parfois de rien ! En 1968, il entre à l'école d'éducateur spécialisé par un examen d'entrée spécial, n'ayant que son certificat d'études primaires et son C.A.P. de charpentier. Sans trop y croire, il réussit son entrée dans l'enseignement supérieur où il obtient son D.E.S. 3 ans plus tard.
Ayant choisi une "unité de valeur" peinture et théâtre, il va tenter d'approcher dans le monde dit de la "marge de vivre" et faire vivre ces 2 domaines. Il y réussit parfois, en milieu scolaire notamment. Il poursuit des études en sociologie, hanté par les civilisations disparues, tout en combattant l'ère "idiot-visuelle" qu'il dénonçait déjà dans les années 60.
Il s'estime sur une crête où à tout moment il peut tomber d'un côté comme de l'autre. Sa devise : "seuls les gens qui vont mal vont bien".
Il fonde la Galerie Equinoxe
en 1990 et n'aurait peut-être jamais exposé si un concours
de circonstance et de hasard ne l'avait amené à créer
cet espace au Neudorf. Habité par des images, des mots et des couleurs,
son roman "Le cherche-soleil" ainsi que ses productions picturales,
nous font entrer d'emblée dans ce monde où le tourment des
portraits défie l'harmonie des paysages.
Si on lui dit qu'il est autodidacte il ne comprend pas, car il dit d'abord que tout le monde l'est, et que là où commence l'école débute l'aliénation. Seul la zérologie pourrait l'intéresser, c'est-à-dire tenter de tout effacer, revenir aux sources, réentendre la première musique, loin de tous ces bruits ferrailleur de "l'ici et maintenant".
D'où ce travail actuel sur le signe, réalisé à partir de sable principalement. Il ne sait pas ce que c'est d'être artiste et n'a ni envie de le savoir, ni, surtout, d'être célèbre. Son travail au lycée serait abandonné si il remettait en question tant sa liberté d'agir que sa vision de l'art.
Vous qui passez sans le voir... Continuez...
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